mercredi 6 avril 2011

Une petite histoire sans grand intérêt

Voici une petite rédaction que j'ai fait moi-même :

 J'avais sept ans le jour où j'ai commis mon premier meurtre. C'était par un bel après-midi d'automne. Le vent soufflait légèrement arrachant parfois les délicates feuilles orangées des arbres. Je sortais de l'académie avec Marie, ma meilleurs amie et descendais tranquillement dans la ville, vers le forum, bondé de monde ce jour-là, à cause du grand marché où des personnes de tout l'Empire, vendaient les objets les plus chère et les plus rares à des prix plus raisonnables. Les sentinelles étaient nombreuses ce jour-là car les mercenaires et les voleurs l'étaient aussi. Elles étaient vêtu de leur habituelle tenue de cuir sombre. Certaines avaient un arc et des flèches -elles étaient postées sur les toits des bâtiments-, d'autres avaient des poignards à la taille, voir aux cuisses ou aux mollets attachés par des cordons de cuir. Ou alors, ils avaient des sabres dans le dos.

 Marie voulue à tout prix voir les bijoux importés d'Egypte. En soupirant, je l'accompagnai devant le stand où on les vendaient. Elle les regarda puis s'exclama:
"Oh !"
 L'objet de sa convoitise était un collier très fin, en argent à première vue. Un petit pendentif en forme de chat d'émeraude peut'être pendait au bout de la chaîne.
"Or blanc et émeraude. Quatre-cent cinquante sesterces, annonça le vendeur.
- Quatre-cent cinquante ? s'étonna Marie. Je l'achète !"
 Elle donna l'argent au vendeur satisfait, puis jeta un coup d'oeil au comptoir. Le collier n'y était plus !
"Mais..."
 Je jetai plusieurs coup d'oeil autour de moi et vis un homme enveloppé dans un manteau à capuchon s'enfuir discrètement. Un mercenaire !
 Je lui couru après, Quand je fus suffisamment proche, je lui assénai un violent coup de pied dans le dos. Il s'effondra sur le sol.
"Le collier, réclamais-je en lui tendant la main."
 Dans l'ombre de sa capuche, j'eu le temps d’apercevoir son rictus mauvais avant qu'il ne s'enfuit de nouveau. Son long manteau l'empêchait de courir à son aise. Avant qu'il ne s'en débarrasse, je lui brisai la nuque, comme on nous l’apprenait à l’académie. Le silence tomba.
 Il dura plusieurs minutes. Les gens autour de moi, me regardait, ébahit, choqués.
"Bien joué petite. Tu es à l'académie je suppose"
 Je me retournai. Une sentinelle approchait, un arc à la main. Je venais de tuer quelqu'un -mercenaire ou pas- et lui, il me félicitait ! Je ne le méritais pas...
 J'aperçu Marie dans la foule. Le regard qu'elle m'adressa...

 Je n'ai jamais oublié ce regard. Un mélange de peur et de tristesse. Elle ne m'a plus jamais regardé de la même façon depuis ce jour. Nous sommes toutes les deux devenues sentinelles. Mais une seule chose nous différencies : moi, les mercenaires, je les tue de sang froid.

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